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Le Blog de Pascale VAILLANT
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19 août 2007

Corinne Lepage: communiquer n'est pas informer !

Mardi 14 août 2007

Vu sur le blog de Corinne Lepage

La récente pollution au PCB du Rhône mérite qu'on s'y arrête à plusieurs égards


orangemachinerotatesmall.jpg1 S'il est tout à fait nécessaire d'interdire la consommation de poissons, il l'est tout autant de connaître l'origine de cette pollution. Or, sur ce point, silence radio. Il va de soi que ce ne sont pas les sédiments qui auraient été antérieurement chargés qui seraient responsables de cette pollution. Il faut très probablement chercher dans une pollution industrielle accidentelle ou non. A cet égard, on ignore tout des recherches qui ont pu être ou non engagées par la DRIRE et pourtant l'essentiel est là.

2 Nos fleuves sont dans l'ensemble et nos nappes extrêmement pollués. Si des progrès ont été accomplis en ce qui concerne les pollutions bactériologiques, les pollutions chimiques, hormonales et médicamenteuses ne régressent pas, loin de là. Mais le manteau de Noé est jeté sur cette réalité. La question des pollutions aux nitrates a entraîné des réactions que l'on peut qualifier de contrastées. Or, les conséquences environnementales et sanitaires de cette situation sont considérables. Il y aurait donc du y avoir une très forte protestation contre la politique inacceptable que nous poursuivons! Il n'en a rien été.

3 En définitive, dans le monde virtuel dans lequel nous vivons, seules comptent l'apparence et et la "com". Au hit parade de l'été, la question de l'ours qui est une question de biodiversité importante mais plus symbolqiue que prioritaire l'a emporté sur la survie des poissons et probablement des écosystèmes du Rhône, sur les phénomènes extrêmes que nous avons vécu en Europe et sur l'appauvrissement global de la biodiversité qui ne se voit pas. Quand nous nous réveillerons de notre torpeur à la sauce TF1 (à quand Ushuaia sur les conséquences du lisier sur les espaces bretons?) il risque d'être bien tard. A force de perdre complétement de vue l'échelle des problèmes, nous n'avons plus la moindre idée de ce qui est essentiel et de ce qui ne l'est pas. En définitive, la sur information se traduit en sous-réflexion et nous sommes renvoyés à notre bon sens, notre réflexion et le besoin de trouver une information autre que celle qui nous est prémachée tous les jours.

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