Le Mouvement Démocrate se lance dans la campagne municipale des Alpes Maritimes.
« On part du quotidien des gens pour élaborer un socle commun qui sera adapté à chaque ville », précise Pascale Vaillant qui devrait se présenter à Cannes. « Devrait » : le Modem n’officialise pas ses têtes de liste et attendra pour les communiquer que les projets soient bien avancés. « Les projets sont plus importants que les hommes », justifie Karine Lambert. Sur Nice, Hervé Caël sera le candidat. C’est une quasi certitude. Hervé Caël ne cache pas son envie d’y aller. Il est le seul à avoir fait la demande et le Modem ne peut pas être absent de l’élection municipale de la cinquième ville de France.
Au sujet des ententes éventuelles pour le 1er ou 2nd tour, tout se décidera ville par ville. La stratégie est simple : au Modem on élabore un programme, on regarde le programme des autres candidats et puis éventuellement on discutera autour des projets. Karine Lambert résume : « Discuter c’est dans les gênes du Modem. Les discussions seront ouvertes. Elles avanceront au rythme où avanceront les projets. Tout sera en fonction des réalités locales ».
Rejoindre un candidat de gauche ou de droite n’est donc pas à l’ordre du jour. Sur Nice, il est déjà exclu de rejoindre Jacques Peyrat et tout les candidats encore plus à droite. Le Modem préfère rester spectateur de la « guerre des Patricks » (Allemand et Mottard) et du jeu d’attente de Christian Estrosi (UMP) qui pourrait modifier la donne des candidatures de Jean Icart (Divers Droite) et Rudy Salles (Nouveau Centre). Le Modem reconnaît qu’il existe des contacts avec quasiment tout le monde.
Le leitmotiv actuel du Modem est « On travaille sans s’occuper des autres ». Nul doute que tôt ou tard, en se rapprochant du scrutin, et même si ce n’est pas dans sa logique originelle, le Modem sera contraint de faire de la politique politicienne.
par Vincent Trinquat